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Hanoï, ses petits cours d’eau urbains

Un réseau hydrographique à l’épreuve de l’urbanisation.

Des souvenirs de mon arrivée au Vietnam, me reviennent souvent ces premières journées timides, à tenter de découvrir la ville, me servant de ma chambre comme d’un camp de base pour rayonner. Tenter chaque jour de m’aventurer un peu plus loin dans ce qui allait être mon quartier pour l’année. Découvrir mon voisinage, ces ambiances, ces commodités.

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Ces expéditions se préparaient, la sacoche vérifiée : petit dictionnaire, la carte de la ville, l’appareil photo… L’horaire de départ devait permettre de profiter des dernières heures ensoleillées, acheter quelques fruits, flâner un peu au hasard des pas et des curiosités, puis à la nuit tombée retrouver le chemin du retour, en s’arrêtant manger un plat inconnu dans l’un de ces restaurants de trottoirs. Mal à l’aise avec mon niveau d’anglais ou de vietnamien, à cause de ma timidité, non acclimaté à cette chaleur, cette humidité, il m’a fallu me forcer pour pratiquer la ville avec envie, partir à pied la découvrir. Dans cette atmosphère peu accueillante pour un Occidental, cette densité bâtie, de flux, de bruits, d’odeurs. Cette ville, à première vue très minérale où les arbres poussent tant bien que mal entre les dalles des trottoirs, les fils électriques, et les porte-à-faux des balcons voisins… La chaleur ambiante de cette fin d’automne, réverbérée par les façades, les sols, accentuée par les blocs extérieurs des climatiseurs et les moteurs allumés des voitures en stationnement…

Un jour, en cherchant un passage à travers un îlot immense bordé par deux rues parallèles interminables, je m’aventurai dans l’une de ces nombreuses ngõ, ces impasses étroites qui s’enfoncent et se ramifient en serpentant jusque dans les profondeurs de l’îlot1. Au-delà de toute surprise, je me retrouvai après quelques centaines de mètres dans ce labyrinthe, au cœur d’une tout autre ambiance : l’ombre d’une canopée avait pris le relai de la pénombre des ruelles, le ciel se laissait apercevoir, un petit cours d’eau s’étendait au long de cette brèche urbaine. La petite voie qui le bordait était calme, à l’opposé de l’activité fourmillante des deux rues2, loin de toute l’agitation. En remontant ce chemin de halage de circonstance, je croisai quelques potagers de fortune sur des berges consolidées de bric et de broc, plus loin, un auvent tendu entre deux badamiers abritait une petite buvette de thé glacé :Trà đá et de pipe à tabac : Thuốc lào. Une ambiance comme à l’orée d’un village, un espace entre, un petit havre de calme et de verdure qui nous transportait quelques décennies plus tôt lorsque cet hypercentre n’était encore qu’une périphérie rurale, et d’où aujourd’hui les gratte-ciels de la ville s’aperçoivent au travers d’une frondaison éparse.

2014-Vietnam Hanoï Rivière Vạn Phúc 1 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2014

Un héritage du delta du fleuve Rouge.

Ces cours d’eau, j’en ai retrouvé plusieurs au fil de mes déplacements quotidiens avant de comprendre leur origine. Toujours au hasard d’une de ces ngõs, au cœur de ces immenses îlots qui fragmentent la ville. Toujours la même poésie du lieu, le contraste d’ambiances, la lumière s’engouffrant dans cette brèche, et les ombres découpées du feuillage… J’en ai deviné d’autres, disparus, enfouis déjà, mais qui continuent de donner à la ruelle qui les a couvert, sa sinuosité et son étroitesse. Ces cours d’eau qui me semblaient isolés, discontinus, sont en fait les éléments d’un système bien plus vaste qui renvoie à la géographie dont la ville a hérité : la plaine deltaïque du fleuve Rouge.

2015-Vietnam Hanoï Rivière Ngo 235 Kim Ngu 1 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2015
2015-Vietnam Hanoï Rivière Ngo 235 Kim Ngu 2 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2015

L’implantation des Vietnamiens dans ce delta est un sujet largement documenté, qui souffrira ici d’un résumé limité pour les besoins de l’article. Les fleuves, défluents, ramifications, constituent en effet à la fois une bénédiction pour l’agriculture et un danger par la vélocité et l’importance des crues du fleuve Rouge. Les Vietnamiens se sont donc réapproprié ce réseau hydrographique, et à partir du Ve siècle, par un travail infini, savant, l’ont sécurisé à l’aide de digues, complexifié par de nombreux canaux et drainé à l’aide de lacs et de rivières. En résulte pour les villes et leurs territoires : un urbanisme de casiers composés de voies digues et d’un espace agricole en cuvette, possédant son propre réseau de drainage pour évacuer les pluies vers l’extérieur. La ville s’est faite et étendue au long de ces voies digues3 mais elle s’est aussi densifiée par l’urbanisation progressive de ces cuvettes. Aujourd’hui, subsistent de ce système de drainage les lacs qui permettent encore de recueillir et tamponner les eaux de pluie et ces quelques cours d’eau qui répartissent les surplus entre les lacs et acheminent les excédents vers la rivière Tô Lịch.

Carte de la province de Hanoï, fin XIXe siècle, Géographie descriptive de l’empereur Dong Khanh.
Hanoï, 1873, Plan dessiné par Pham DINH BACH, dessinateur titulaire au service géographique.

Ces petites rivières parcourant la ville ont longtemps rempli la fonction de rues et voies de communication. Du fait du manque de ponts, l’essentiel des marchandises s’acheminait des différents villages artisanaux du delta vers la ville marchande par embarcations4. Comme le montrent les cartes vietnamiennes de la fin du XIXe siècle ou les tout premiers plans de la ville de Hanoï établis par les Français au début de la période coloniale5 : la ville était parcourue de rivières et de lacs interconnectés, hiérarchisés, et reliés au fleuve Rouge. Ces rivières urbaines étaient également le support d’activités artisanales : tanneries, poterie, fabrique de papier… et de la vie quotidienne : de nombreuses habitations étaient alors lacustres sinon flottantes, avec annexes et potagers aquatiques. Cette richesse des usages et activités en tous genres : pêches, baignades, drainages… ont fait l’objet de nombreuses études photographiques et de cartes postales au début du XXe siècle.

Ces usages en plein cœur urbain ont progressivement été relayés aux abords de la ville. Le remaniement de la ville marchande et la création des quartiers coloniaux par les Français à partir de 1883 (traité de Huê) ont asséché et remblayé cette face aquatique de la ville, pour la quadriller de rues, et allotir ces nouveaux terrains. Ces rivières ont alors perdu leurs usages et se sont transformées peu à peu en simples égouts pour l’évacuation des eaux souillées et eaux de pluies. Certains lacs ont été conservés pour devenir les futurs parcs publics de la ville coloniale (les abords du Petit Lac en 1890, le Jardin Botanique en 1892… ) mais une grande majorité d’entre eux ont complètement disparus.

Fragilités

Aujourd’hui, dans ces casiers urbanisés et densifiés de manière organique de la périphérie vers le centre, les habitations peinent à se connecter aux réseaux primaires des voiries qui ceinturent ces îlots. Les rivières restent donc les seuls canaux d’évacuation de ces ilots. Les eaux y sont particulièrement sales, polluées et malodorantes, drainant toutes les activités de l’îlot : petits ateliers, garages de mobylettes, Industries légères… Ces cours d’eau constituent donc un « arrière » souvent peu considéré, dangereux, dont la poésie à bien souvent disparue, et qui finissent par conséquent enfouis pour des raisons d’hygiènes. Ces recouvrements offrent par la même de nouvelles voies d’accès aux cœurs, facilitant les dessertes à travers ces méandres de ruelles étroites, mais privant chaque jour un peu plus la ville de sa perméabilité.

2014-Vietnam Hanoï Rivière Ao Khương Thượng 1 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2014
2014-Vietnam Hanoï Rivière Ao Khương Thượng 2 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2014
2015-Vietnam Hanoï Rivière Vạn Phúc 2 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2015

 

À la suite du « Đổi Mới »6 entamé en 1986, et de ces réformes économiques, l’urbanisation s’intensifie considérablement. Celui-ci n’est plus planifié par un organe central, mais investit par des promoteurs privés. De très larges surfaces sont bâties, des voisinages entiers se créent et les trames rurales existantes, bosquets, fossés, rizières, canaux, sont ignorés. Des ouvrages de gestion des eaux pluviales sont parfois créés, mais conçus de toute pièce et par nécessités techniques. Ils sont peu réfléchis et ne sont pas imbriqués dans une réflexion plus large sur l’espace public : un terre-plein central évidé, difficilement accessible, occasionnellement planté d’arbres chétifs, une berge réduite à son minimum, raide et bétonnée parfois surmontée d’un garde-corps qui vient définitivement priver le badaud de ce qui aurait pu être la qualité de cette rue.

2015-Vietnam Hanoï Rivière Trung Hoà © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2015
2015-Vietnam Hanoï Rivière Yên Hoà 1 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2015
2015-Vietnam Hanoï Rivière Yên Hoà 2 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2015

 

La ville s’équipe aussi de nouvelles infrastructures : avenues, voies circulaires, échangeurs, lignes de MRT… Ces ouvrages techniques effacent eux aussi le système hydrographique existant. La construction de la ligne 2 du futur métro de Hanoï, entamée en 2012, s’est principalement faite sur les espaces vacants linéaires : friches agricoles, rivières et canaux. Ainsi, l’avenue rayonnante Hoàng Cầu – Hào Nam, qui est l’une des principales sections de ce métro était à l’origine un cours d’eau qui permettait de communiquer le trop-plein du lac Hồ Hào Nam vers le lac Hồ Đống Đa, puis d’évacuer ces eaux dans la rivière Tô Lịch (ancienne limite historique de la ville de Hanoï). Ce canal fut recouvert progressivement de 2001 à 2010, et forme aujourd’hui l’une des six avenues majeures, rayonnant depuis le centre-ville. En 2012, débutent les travaux pour la ligne 2 du métro de Hanoï. Si cette ligne aérienne, sur la grande majorité de son trajet, s’installe sur le terre-plein central de l’avenue, les courbures des voies ne peuvent cependant pas toujours suivre celles de l’ancien canal. La ligne doit donc passer au travers du lac de Dong Da, ce qui oblige de nouveau à réduire son emprise, à consolider et minéraliser ses berges.

Ces ouvrages, bien sûr nécessaires au développement, assèchent cependant l’atmosphère de la ville. Les surfaces en eau s’effacent, ces derniers fils bleus, fragiles, perlant quelques arbres, garant d’un drainage des eaux pluviales, et paysage miniature spécifique à chaque cœur d’îlots.

Enjeux contemporains et potentiels

À l’heure de cet incroyable développement urbain auquel Hanoï fait face, mais aussi des enjeux climatiques auquel les villes vietnamiennes sont particulièrement sensibles, ce réseau hydrographique peut faire la démonstration de son potentiel. Il a en effet, dès son origine, montré son efficacité dans la gestion des eaux de pluie : le maillage de petits cours d’eau de lacs et de canaux d’évacuation, temporise, répartit et évacue les eaux jusqu’à l’extérieur de la ville. Un savoir-faire et un usage qui se retrouvent sur la totalité des villes du delta du fleuve Rouge, une identité commune, héritée de la spécificité de ce territoire et de son urbanisation.

Ces phénomènes d’inondation s’accentuent aujourd’hui par l’imperméabilisation croissante des sols et la couverture de ces nombreux cours d’eau urbains. En effet par le recouvrement de ces cours d’eau, le système de drainage a perdu considérablement en efficacité. Le volume évacué est tributaire des diamètres des buses préfabriqués utilisés, largement réduits par rapport au profil du cours d’eau initiale. L’accès même à ce réseau devenu souterrain dépend aujourd’hui des regards souvent encombrés ou volontairement obstrués. Une revalorisation de ce système « lac + rivières » : pourrait rendre un visage « paysagé » à ces rivières recouvertes, polluées, en améliorer l’efficacité, le marnage, l’infiltration… Une action qui permettrait également de qualifier et d’agrémenter les rues, de valoriser son foncier en façade comme en cœur d’îlots.

2015-Vietnam Hanoï Rivière Vạn Phúc 3 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2015
2015-Vietnam Hanoï Rivière Vạn Phúc 4 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2015

 

Du fait de cette même minéralisation de la ville qui s’accentue, on observe également une augmentation des îlots de chaleurs urbains qui apparaissent durant les journées estivales, et qui sont de plus en plus intenses. Favorisée par la diminution des surfaces perméables et plantées, accentuée par l’étalement urbain et la minéralisation des sols, encouragée par l’activité humaine quotidienne, la température urbaine augmente sensiblement7 et pourrait atteindre d’ici 2030 des températures quotidiennes difficilement supportables. On prévoit 40 à 41 °C dans les quartiers du centre-ville. Les dernières poches de verdure que représentent ces lacs et la ripisylve éparse de ces derniers cours d’eau offrent un climat plus clément, où le vent vient se rafraîchir au contact de l’eau. Dans la chaleur estivale trop étouffante, ces bains d’ombre face à l’eau sont de précieux moments. Ces oasis appréciées de tous ont l’avantage de pouvoir combiner sur les pourtours de leurs berges, à l’ombre de grands arbres, tous les différents usages et échelles d’un espace public. La sauvegarde de ces surfaces d’eau et ces ramifications est donc autant un atout pour l’agrémentation d’une trame d’espaces publics qu’une opportunité de créer/conforter un archipel de microclimats pour le voisinage.

 

2015-Vietnam Hanoï Rivière Ngo 235 Kim Ngu 3 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2015
2015-Vietnam Hanoï Rivière Ngo 235 Kim Ngu 4 © Aquarelle Martin Jaillais Neliaz, 2015

 

À ces différents potentiels s’ajoutent enfin ceux de l’écologie et de ces corridors naturels que compose ce réseau hydrographique aussi bien hérité que construit. Encore aujourd’hui les usages autour de ces lacs et rivières dépassent de bien loin ceux de simples bassins paysagers : de nombreux lacs continuent de servir de viviers pour quelques buvettes environnantes, des riverains ont également l’habitude de pêcher dans certains canaux ou rivières urbaines, enfin, à défaut de pouvoir planter les berges (trop raides et bétonnées), de petits radeaux plantés sont parfois fabriqués avec des morceaux de tubes PVC, des filets remplis de plaques de polystyrène, et viennent constituer quelques îlots flottants de nénuphars, joncs, ou délimiter des enclos pour des bancs de jacinthes d’eau…

Hanoï a encore la chance de conserver en plein centre-ville de grands lacs qui permettent au vent de s’engouffrer, aux parcs qui les bordent d’offrir sous leurs couverts de l’ombrage et de la fraicheur. De véritables clairières urbaines, ramifiées et reliées entre elles par l’intermédiaire de ces petites rivières urbaines.

Dans cette ville en mutation, ces cours d’eau et lacs sont aujourd’hui les derniers vestiges de cette grande plaine fluviale. À la fois outils techniques de gestion des eaux pluviales, lieux spirituels, et espaces publics, ils font aujourd’hui face au développement urbain. S’ils peuvent parfois passer pour des obstacles à la modernisation de la ville, ils n’en demeurent pas moins un potentiel important pour les enjeux contemporains. Les efforts spontanés, visibles, d’habitants, qui malgré la bétonisation révèlent le potentiel de ces espaces, ne demandent qu’à être valorisés, confortés. Un système hydraulique en somme simple, support d’une « infiltration » de la nature en ville, se ramifiant sur chacun des différents affluents au gré des initiatives locales, ou de projets plus ambitieux de revalorisation et permettant de faire face aux problématiques urbaines vietnamiennes : densité, congestion, minéralisation… mais aussi plus largement aux défis des changements climatiques. Enfin ces rivières urbaines représentent aussi une des identités de la ville, à l’heure de la mondialisation où les singularités peuvent se niveler ou se distinguer.

 

 

Note / Bibliographie :

1.A lire sur ce thème, le portfolio de Marie Gibert : Les ruelles de Ho Chi Minh Ville, envers métropolitain, pour la revue Urbanités. Lien : https://www.revue-urbanites.fr/portfolio-les-ruelles-de-ho-chi-minh-ville-envers-metropolitain/

2. Il s’agit ici d’un petit cours d’eau s’étirant entre la rue Đội Cấn et la rue Kim Mã. Avant mon arrivée dans le quartier de Ba Đình fin 2013, le cours d’eau était déjà en cour d’enfouissement sur plusieurs portions pour l’ouverture de la rue Vạn Phúc.

3.Aujourd’hui les principales voies rayonnantes depuis l’hypercentre de Hanoï sont d’anciennes voies digues qui continuent bien souvent de surplomber les ilots quelle bordent. Elles continuent de dessiner des ensembles de casiers qui sont en périodes de pluies d’orages estivales, des bassines inondables.

4.Philippe PAPIN, 2001, Histoire de Hanoï, Fayard.

5. Le plan de Hanoi de 1873, est la première carte connue de représentation occidentale, décrite dans l’ouvrage de France MANGIN, Le patrimoine indochinois, Hanoi et autres sites (2006). Elle présente la particularité de très bien décrire est différencier graphiquement les éléments de paysage qui composent alors la ville de Hanoï : villages, lacs, rivières, pagodes, citadelle …

6.Le Đổi mới est un ensemble de réformes économiques commencées en 1986, ouvrant le pays à la libéralisation, la privatisation de certains secteurs, l’ouverture aux capitaux et investissements étrangers, et l’instauration de la propriété privée dans la nouvelle constitution établie en 1992.

7.En référence à l’article de Vu PHONG (2015) sur les évolutions des îlots de chaleur urbains à travers différents quartiers de Hanoï.

François DECOSTER, Djamel KLOUCHE, 1997, Hanoï : portrait de ville, Ed : IFA
Pierre CLEMENT, Nathalie, LANCRET Clément, 2001, Hanoï – Le cycle des métamorphoses, Cahiers de l’IPRAUS, Ed : Recherches et IPRAUS
France MANGIN, 2006, Le patrimoine indochinois, Hanoï et autres sites, Ed : Recherches et IPRAUS
Emmanuel CERISE, 2010, « Le rapport entre ville et villages à Hanoï à travers les plans historiques ou le plan comme outil de production de paysages urbains », Les Carnets du paysage n° 20 « Cartographie », Ed Actes Sud
Sandrine FANCHETTE, Romain ORFEUVRE, Kien TRAN NHAT, 2015, « Hanoï entre les eaux », Hanoï future métropole, rupture de l’intégration urbaine des villages, Ed IRD
Vu PHONG, 2015, « The Urban Heat Island Effect », Vietnam Investment Review, June 22
Philippe PAPIN, 2001, Histoire de Hanoï, Fayard

 

Pour référencer cet article :

Martin Jaillais Neliaz, Hanoï, ses petits cours d’eau urbains, Openfield numéro 15, Juillet 2020