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LEGER Geoffrey

Faire lieu avec peu : le paysage du croisement

«Le nom mitis est dérivé des mots micmacs «miti sip» (Rivière du peuplier) ou «mistik» (tremble) parce que la rivière Mitis est bordée de ces essences d’arbres. On la nommait aussi « métioui », ou « metiwee » qui peut aussi vouloir dire lieu de rencontre.» Auteur inconnu
Ma rencontre avec ce lieu débute en 2014, je pars au Quebec accompagné de mon sac à dos. Plus tard j’y retournerai pour y effectuer mon stage ouvrier en première année à l’école de paysages de Versailles en tant qu’aide jardinier aux Jardins de Métis. Puis, le climat, la proximité culturelle et la bienveillance des habitants de la région ont suffit à me convaincre d’y séjourner et d’en faire un sujet de diplôme.
Les constats : un territoire récent, la démesure des distances, un patrimoine industriel et naturel et la reconnaissance d’un paysage particulier avec la création d’un parc régional.
Le projet : fédérer des acteurs identifiés pendant mon séjour autour de la notion de territoire de croisements.
La question : comment y parvenir?
Les objectifs : concevoir et préfigurer le secteur de l’embouchure dans le contexte de création d’un parc régional très récent.